Mon 2° "chez moi" pour un mois...

QQ photos de mon nouvel appart ou j'entame la colloc... de fut un grand déménagement, à 2 rues!
La petite vue depuis le balcon, bien le matin et le soir
A l'étage, au dessus de mon lit y a une petite mezzanine pour le colloc qui ne cherchera pas a négocier !

RDC ( bandera de Canada = souvenir de voyage, rien de plus)

Le conjunto

La GUAJIRA - 13 au 17 octobre FOTOS

Mathilde étudiant le petit futé au resto - Superbe cadrage...NB: c'est du porc!

La douche...poubelle remplie d'eau de pluie et yalah! - pas de chasse d'eau non plus

Plus belle photo que j'ai de Manaure...!!

La camioneta entre Uribia y el Cabo de la Vela

Grâce à cet événement j'ai appris comment on dit un pneu: "una llanta"

La route ...

"El Pillon" près du Cabo de la Vela

Le retour de la plage sous l'orage menacant (menacant seulement) et par les zones innondées

La GUAJIRA - 13 au 17 octobre

Alors que je n'avais rien de prévu pour la "semaine rosarista", une semaine de vacs de notre fac, avec Mathilde, une française de 22 ans étudiante en ciné et Francais langue étrangère à Montpellier, nous décidons vraiment à l'arrache de partir dans le nord nord de la Colombie, sur la côte atlantique, dans la région semi désertique de la Guajira, qui partage sa frontière avec le Venezuela... J'ai trop de choses à raconter, mais je vais vous donner un petit aperçu sans trop exagérer...Ce fut un plan à l'arrache de a à z mais je m'en souviendrai...
On arrive en Guajira pour à la base fuire le mauvais temps de Bogota (le pire c'est que pendant notre absence il a fait très beau -_-), sauf que là_bas aussi c'est la saison des pluies donc pas mal inondé et surtout très humide (95%) + chaud chaud chaud , donc je me suis fait bouffer par les moustiques, de quoi me provoquer 2 nuits blanches dans le hamac... Surtout, comme c'est une région très pauvre (d'ailleurs c'était vraiment la première fois que je débarquais dans ce qu'on peut réellement appeler le Tiers-monde), il y a 2 routes goudronnées et le reste c'est en terre, du coup avec la flotte les routes de terre étaient ... des rivières... belle épopée en camionette qui s'est enlisée à plusieurs reprises pour aller d'un bled à un autre, surtout en étant surchargé tant en marchandise qu'en passagers (15 à l'arrière pour 8 places avec toute une stratégie à mettre en place pour ne pas se faire écraser les pieds par celui sur la banquette en face de vous, lui écraser les pieds ce n'est pas notre problème!!)
Le premier bled où nous sommes allés, Manaure, sur les conseils peu avisés du Petit Futé, était plutôt déprimant, tout gris, temps merdique en plus...et les soi-disant montagnes de sel à voir m'arriver à la tête...sauf 2 (photo) très impressionnant!! Je me suis quand même baigné mais quand j'ai commencé à plus sentir le fioul répandu dans l'eau qu'autre chose je suis sorti... mieux vaut ne pas trop se salir là-bas, il n'y a pas d'eau courante donc pas de douche!! D'ailleurs ils n'ont l'électricité que jusqu'à 10h le soir, alors que depuis une bonne partie de la région on aperçoit les champs d'éoliennes ... Mais bien sûr cette électricité n'est pas pour la Guajira, les éoliennes appartiennent à une compagnie suisse qui vend l'énergie...au Vénézuela!!
Le lendemain et jusqu'au vendredi 4h du mat (heure de mon départ pour prendre le bus pour Bogota) direction "el Cabo de la Vela", endroit plutôt désertique magnifique, on rencontre une mère et sa fille de Bogota avec qui on a discuté , sympa, tous les soirs madame (55ans, infirmière...) me proposait ..du whisky autour d'un jeu de cartes! Pas de souci, j'ai été raisonnable. Là-bas c'est vraiment le bout du monde, et parler avec des gens qui ne veulent pas changer leur mode de vie et craignent la "modernité"suscite pas mal de réflexions , difficiles à expliquer ici mais on cogite pas mal, du coup ce voyage restera bien gravé dans ma mémoire...
Spécialement le retour seul en bus qui , entre le trajet pour arriver à la Terminal de bus de Riohacha, la capitale du département, le temps d'attente là-bas (6h... sous une chaleur étouffante - il faut dire que j'avais même pas capté que ma compagnie de bus avait une salle d'attente spéciale climatisée...no comment!!), aura duré plus de 32h... dur dur, surtout en étant tout sale, collant et rongé par les boutons de moustiques que je me fait saigner (désolé pour ces détails ^^) ne les supportant plus, et je me suis caillé dans le bus avec la clime à fond , pas de vêtements chauds à me mettre (très humides donc pas supportable! et puant aussi...)...
Bref vraiment heureux des deux douches consécutives prises en rentrant chez moi!! J'avais l'impression d'être shooté tellement j'avais accumulé les nuits blanches et les pétages de plombs en interne! J'ai quand même oublié de dire ce qu'on a fait au Cabo de la Vela: marche en traversant un désert inondé (donc on marche dans des sortes de marécages, où pas mal de coquillages dans la vase blessent un peu les pieds), aprem sur la plage où bien sûr je me chopde des coups de soleils sur les épaules malgré la crème indice 50... et retour tout aussi disons folklorique, avec Mathilde on a voulu couper en passant de nouveau par les marécages, sauf qu'au bout de 30min on fait demi tour , ne pouvant plus avancer...grosse perte de temps, qui fait qu'on arrive au village de nuit, on a suivi la plage pour ne pas se perdre...A l'"hotel" un bon repas nous attend, le seul en 2 jours! très cher d'ailleurs on a pu connaître les prix qu'en partant...j'ai pas trop apprécié ça, mais bon c'est isolé avec tout est plus cher du coup (car rare).
La faune et la flore vraiment top, cactus, lézards bleues turquoises brillants, sorte de langouste dans les buissons, et serpent (couleuvre je pense) qui me traverse devant le pied (nu) sans que je m'en rende compte...! Papillons jaunes ou rouges fluo, libellules par centaines...UNA CHIMBA!
Bon j'en ai dit largement assez, comme vous êtes fainéants je balance les photos, c'est plus vite vu!! Vous verrez du paysage et notre épopée en camionette entre autres


Prochaine étape..la région du café?? En attendant nous sommes à un mois et quelque de notre périple de 2 mois sur le continent (grandes vacances) et de la fin du premier semestre, qui aura été, on peut le dire, EPUISANT...ou pas!!

Je pense bien à vous tous, cher public!